L'ex-petit prodige des planches Alexis Michalik revient avec « Passeport », qui introduit une dose de romanesque dans la jungle de Calais. Portrait de celui qui revendique un théâtre populaire de qualité, ancré dans la réalité sociale, tourné vers la classe moyenne, et, surtout… adapté à l'ère des séries télévisées.
Avec « Second tour », Albert Dupontel s’offre une tentative d'incursion dans la fiction politique. Le résultat est un objet cinématographique bizarre, comme si l’acteur-réalisateur lui-même se demandait ce qu’il voulait faire : farce, comédie dramatique, satire politique ? Aucun des trois, au bout du compte.
Après Jacques Chirac et avant Giscard, le théâtre de Belleville décline sa série « Huit rois » sur les présidents de la Cinquième République avec François Mitterrand. Plus qu’à un portrait du président socialiste lui-même, c’est à une évolution de ceux qui l’ont porté au pouvoir en 1981 auquel on assiste, entre désillusion et héritage difficile.
En moins d’une semaine, les révélations se seront accumulées à une vitesse folle sur Alexandre Benalla, jeune homme de 26 ans, mis en cause pour avoir passé à tabac deux personnes lors d’une manifestation le 1er mai dernier et dont ont été depuis dévoilés les liens qui l’unissaient au président Emmanuel Macron. Mais avant « l’affaire Benalla », d’autres « affaires d’Etat », de Ben Barka à Clearstream en passant par « les diamants de Bokassa », ont entaché la réputation des chefs d’Etat français, sans toujours avoir de conséquences politiques pour autant.
Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.
Du kitsch à l’intimiste, de l'excentrique au film politique… Avant « Madres paralelas », en salles ce 1er décembre, le flamboyant réalisateur espagnol a eu le temps, en quarante ans de carrière, de signer quelques chefs-d’œuvre… mais aussi quelques ratages retentissants. Tour d’horizon de la filmographie de Pedro Almodóvar.
Le drame de Halle, au cours duquel deux personnes ont été assassinées cette semaine, est le dernier d’une longue série d’actes violents commis par des individus ou des groupuscules d’extrême droite dans un pays, l’Allemagne, et une région, l’Est du pays, où l’extrême droite semble progresser dans les esprits et les urnes.
Le 5 juin 1968, cinq ans après John Fitzgerald Kennedy, Robert Kennedy est assassiné alors même qu’il vient de remporter la primaire démocrate pour la Californie. Peu connu en France, le cadet de « JFK » a pourtant considérablement contribué à façonner la politique de son frère et continue d’inspirer la gauche américaine aujourd’hui encore.
En 1948, environ 500 Jamaïcains débarquaient en Grande-Bretagne à bord de l'Empire Windrush, qui donnera son nom à une génération entière de nouveaux arrivants. Etablis au Royaume-Uni depuis plusieurs décennies, ces Britanniques d’origine caribéenne se sont retrouvés brusquement menacés d’expulsion, faute de papiers.
Femme dans un pays encore réputé machiste, noire dans un pays où la plupart des hommes politiques sont blancs, écologiste et fidèle d'une religion, à nos yeux, encore exotique Marina Silva cumule les particularismes.
Moins susceptibles de se faire dépister et d’avoir accès aux traitements, majoritaires chez les prisonniers et les usagers de drogues… En Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, les hommes représentent « l’angle mort » de la lutte contre l’épidémie de VIH, selon un rapport de l’Onusida publié ce 1er décembre à l’occasion de la journée mondiale contre le Sida.
Née en 1980 à Tanger, Maryam Touzani devient d’abord journaliste après des études à Londres. Devenue réalisatrice de courts-métrages et de documentaires, elle passe pour la première fois devant la caméra avec Razzia, qu’elle a co-écrit avec le réalisateur Nabil Ayouch, son compagnon à la ville, et dans lequel elle interprète Salima, l’un des rôles principaux. Nous l’avons rencontrée pour la sortie du film et profité de l’occasion pour évoquer avec elle la condition des femmes au Maroc, ce pays qu’elle dit écrasé par les tabous et l’hypocrisie.